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Storia Letteraria d'Italia
I primi due secoli
Adolfo Bartoli
Francesco Vallardi Milano, 1880, pagine 552

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a cura di Federico Adamoli

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   52 CAPITOLO SECONDO.
   piacer de portiers et de valets, pour chasser, a coups de bàtons, voyageurs et jon-gleurs (1). Cette magnifique hospitalité, absorbait rapidement tout un avoir. Au dire des mauuscrits, il en couta au daupliin d'Auvergne la moitié de suri comté. Pour y subvenir, quelques seìgneurs recouraient aux exactions et rnéme à la violence. Albert, marquis de Malaspine, s'en explique sans détour à Rambaut de Vaqueiras, ((ili l'accusait de détrousser les gens: Je n'en disconviens pas: si je l'ai fait maintes fois, ce n'était pour m'enricliir ou tliésauriser, mais pour avoir de quoi donner (2) — De quelle nature pouvaient ótre les jouissances de la vie de chàteau? La nublesse consacrait volontiers à des réunions les jours ou les lieures qui n'étaient pas absorbés par la oliasse et autres exercices, images de la guerre. On aimait, durant les repas, une musique eiitremélée de chant; et pendant ou aprés le festin, souvent arrivait il qu'un poète de cour, un jongleur, entràt pour débiter ses chansons et ses contes, ou que l'un des convives fìt montre de son talent d'artiste ou d'amateur. Parfois devaient s'y joindre des luttes poétiques; nous en trouvons un exemple dans la vie d'Arnaut Daniel. Oli avait déterminé le sujet de la chanson, accordé dix jours aux concurrents; et le juge n'était riens moins che Richard Coeur de Lion.
   La gravitò, la causticité folàtre de la poésie étaient assaisonriées par les rner-veilleux récits des clievaliers revenus de lontains pays, et par maint autre passe-temps; les femmes jouaient un róle important, ne fut-ce que par leur présence, et preuaient d' ailleurs une part active aux poétiques déduits (3). Le» poétes en con-
   (1) Larcs siatz en despendre, Et aiatz gent ostau
   Ses porta e ses clau. Non crezatz lauzengiers, Que ja metatz portiers, Que feira de basto Escudiers ni garso Ni arlot ni joglar Que lay vuelha intrar.
   (2) Mantas vetz per talen de donar Ai aver tol e non per manentia
   Ni per thesaur, qu'ieu volgues amassar.
   (3) Il De Roisin cita a questo punto un brano del famoso racconto che fa Rnlandino del Castello di Amore fatto a Treviso nel 1214, che noi crediamo possa riuscire gradito di leggere nella sua integrità, sebbene già molte volte pubblicato. « Post hoc sequenti tempore, anno domini MCCXIV Albìcus Florensis erat Potestas in Padua, qui fuit vir pro-vidus et discretus curialis tractabilis et benignus et cum foret in regimine sapiens domi -nabilis et astutus, iocos tamen et solatia diligebat. Tempore cuius Potestatis ordinata est quedam Curia solatìi et letitie in civitate Tarvisii, ad quam invitati sunt quamplures mi-lites et pedites Paduani. Iverunt illuc etiam convocate ad ìllam Ctiriam decorrendam circa XII domine de nobilioribus et pulcrioribus magnisque ludis idoneis, que tunc in Padua sunt reperte. Fuit autem huiusmodi Curia sive ludis.
   Factum est quoddam ludicrum castrum, in quo posite sunt domine cum virginibus, sive domicellabus et servitricibus eorumdem, que sine alicuius vir auxilìo castrum pru-dentissime defenderunt. Fuit etiam castrum talibus munitionibus undique premunitimi scilicet variis et griseis et cendatis purpuris, cametis, et ricellis scarletis, baldachinis, ar-merinis, quid de coronis aureis, cum grisolitis et iacintis, topaciis et smaragdis, piropis et margaritis omnisque generis ornamentis, quibus dominarum capita tuta forent ab. m petu pugnatorum.
   Ipsum quoque castrum debuit expugnari et expugnatum fuit huiusmodi telis et instru-raentis, videlicet pomis, datilis et muscatis, tortelis, piris et cothonis, rosis, liliis et violis