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Processo fatto subire in Napoli nell'anno 1863 alla Principessa Carolina Barberini Colonna di Sciarra nata Marchesa di Pescopagano
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4' Les lettres en chiffires de M. Quattromani, données à Mme Sciarra Barberini sous enveloppe cachetée.
D'abord Mme la princesse connaissait-elle la clef des chiffres et le contenu de ces lettres? Non, et mille fois non; l'ins-truction la plus minutieuse n'a pas pu le prouver.
Et d'ailleurs, voici la traduction de ces chiffres terribles, la traduction consignée dans l'arrét de la cour:
« Hier, le conseil s'est réunit pour re-cevoir plusieurs frères: Aron , Abraham, Adam, ont payé la médaille de leur grade. Yous recevrez mille francs pour le roi. On parlera bientdt d'une terrible proclamation en faveur du roi, et le 16 janvier, jour de sa naissance, on placardera des écriteaux avec ces mots: Vive Francois il.
Voilà le plus saillant des lettres en chiffre, le reste n'est que du radotage.
Et pourtant la conr, sur ces preaves, a renvoyé la princesse par devant les assises tenant que le conseil était un comité di-recteur de la conspiration, et que la princesse était au (ait de tout, puisqu'elle de-vait porter la correspondance du comité à Rome. Mais la pretnre de ce raisonnement mais la démonstration légale de sa connais-sance avec des faux, non-seulement n'existe pas, mais encore se trouve en opposition avec les dépositions de M. Quattromani qui nettement, avoue que Mme la princesse Barberini ne connaissait pas le contenu de la lettre en chiffre.
Nons ajouterons: si la princesse connaissait la conspiration, y avait-il besoin d'écri-re en chiffres? Ne pouvait-elle pas, ne de-vait-elle pas faire ses rapporta de vive voix?
Non. et je conclusi on a voulu sacri -fier une dame romaine ; on a voulu en quel> que sorte prouver à l'Europe que le centre de la conspiration c'est Rome, et que la noblesse de la Ville-Eternelle s'en mèle.
Triste pensée, triste ressource d'un gon-vernement qui se dit issu du suffrage universe!.
Non, la main sur le cceur, Madame la princesse n'est pas coupable, et certes le jury lui rendra justice.
Tels' sont les renseignemens que nous extrayons de nos lettres, et dont nous pre-nons la responsabilité légale.
Mac-Sheehy.
GAIEETTA MI TRIBUNALI Napoli 34 Ottobre 4863.
cronaca giudiziaria
Causa Barberini Sciarra Quattromani ed altri.
Mantenitori de' nostri impegni, siccome riportammo in questo periodico al n. 1706 l'arringa tenuta dall'egregio sig. Mazzetti, aw. del Cav. Quattromani, ci gode l'animo di riferire oggi l'eloquente e forbito discorso pronunziato dall'esimio Cav. Tarantini, avvocato della Principessa Barberini. Che se non è riuscito agevole di raccoglierlo in tutta la sua interezza, certo gli stenografi trascrissero i brani più interessanti; che son quelli appunto che qui poniamo a stampa, e che attestano non che la facondia ed il valore del chiaro oratore, ma eziandio sono bastevoli a porre in luce l'assieme della difesa, ed a formarsi da chicchessìa il concetto amplissimo della causa.
L'oratore dava cominciamento al suo discorso, dicendo:
« Perchè, o signori, una così insueta frequenza raccogliesi da più dì in quest'aula di giustizia ? Numerosa, egli è vero, noi la scorgemmo del pari nei giorni trascorsi, quando ben altro dramma svolgevasi al vostro cospetto ; ma allora noi non vedemmo, come oggi, quanto ha di più eminente la città nostra, quante son tra noi illustrazioni italiane e straniere, popolare le tribune, stipar le ringhiere dei vostri stalli, invadere fino il ricinto serbato ai giudici ; e d'ai-
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