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Processo fatto subire in Napoli nell'anno 1863 alla Principessa Carolina Barberini Colonna di Sciarra nata Marchesa di Pescopagano


1864, pagine 319

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a cura di Federico Adamoli

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   m —
   Naples, 46 Jamvier.
   Notre ville ne s'occope plus que de l'arrestMion de la princesse Barberini-Sciar-ra, née marquise de Pescopagano* Vous ne pouvez vous figurer l'intérét que l'on prend ici è cotte noble darne qui a sa, par ses manières et son amabilité, s'attirerla sym-pathie et l'affection générales. La princesse était venue à Naples vere la fin du mois dernier pour voir ses parens et: veiller à ses intététs dans la Buccesswnde sa grand-mère la duchesse de Seminar»; die étak reparti e, le 10t par le train express pour rfetonroer à Rome, lorsque arrivée à Iso-letta deux délégués de la questure de Naples, qui avaient fait le voyage avel elle, lui présentèrent l'ocdre qu'ils avaient de fouiller ses bagages. La princesse ne s'y opposa pas le moins du monde. Après avoir cherché dans les malles, les sbires de La-marniera voulurent visiter le petijt sae qu'elle portait avec elle, où ils trouvèrent une lettre. Ils lui demandèrent qui lui avait remiscette lettre; la princesse dit que c était un de ses amis le chevalier de Quattromani, mais qu'elle ne renfermait absolument rien de compromettant. Cependantla découverte de cette lettre suffit peur «pie les agens du questeur missent la princesse en état d'ar-restation et la fissent conduire à Naples. Arrivés à la questure et sur le rapportdes agens, on envoya arréter le chevalier Quattromani, homme distingué, mais aveugle depuis plusieurs années. Lorsque cehii-ci fut arrivé, le questeur lui demanda à qui appartenait ce pli; le chevalier lui répondit que c'était im Prancais nommé Chantvon qui le lui avait remis, en le priantde le donner à la princesse pour le porter à Rame, où son frère irait le réclamer. Le questeur, voulant à toute force connaitre la de-meure de cet individu, la demanda au chevalier. Quattromani; mais celui-ci répondit qu'il ne la savait pas, et qu'étant aveugle,
   il ne pouvait donner aucun renseignement. Le pli contenatdeux lettres écrites en chif-fres, dont la pelicene pas encore pu trou-vev la clef, et rie qui la rend encore plus farieuse, c'est qu'elle ne sait méme pas à qui elles étaient adressées.
   La princesse était encore, ce matin, à la questure; elle a avec elle son fils à peine àgé de douce ans ; ce jeune enfant, fils alné du prince Barberini Sciarra, n'a pas voulu abandonner sa mère. Le marquis et la marquise de Pescopagano ont obtenu Tautorisation de rester auprès de la prison-nière.
   L'CWIO.I
   Paris 48 Juillet 4863.
   Nous empruntons à nos correspondances les détails qu'on va lire:
   Naples, li juillet 1863.
   Un procès, qui a excité jusqu ici la curiosità de l'Europe par le mystère de rinstruction et le rang de la dame qu'on voudrait frappe»-, ira bientót se dérouler devant la cour d'assises de Naples: je veux parler du procès de Mme la princesse Bar* berini-Sciarra, et je vous dirai firanchement que ce procès c'est plus qu'une fante. Mais laissoas à cet égard parler les magia tra ts de la chambre d'accusation, car j'ai sous Iqs yeux l'arrét de rénvoi aux assises pro-noneé par la cour.
   D'abord je vais vous esquisser le por-trait de madame la princesse.
   Caroline d'Andrea , née marquise de Pescopagano , veuve du prince Barberini Sciarra, appartient en méme temps à l'aris-tocratie napolitaine et romaine; elle a beau-coup d'esprit, une diction très élégante. Cette dame, destmée par sa haute naissance, son esprit et soninstruction à faire le charme des salons, languit, depuis le mois. de jauvier, dans une prison, sous le coup d'une accusatipn invraisemblable et stupide.. Voici
   
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