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Processo fatto subire in Napoli nell'anno 1863 alla Principessa Carolina Barberini Colonna di Sciarra nata Marchesa di Pescopagano


1864, pagine 319

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a cura di Federico Adamoli

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   IL NOMADE
   — 296 —
   .Cependant
   Napoli 20 giugno 1863.
   Il giorno 47 sarà trattata dinanzi alla Corte di Assisie la causa della principessa Sciarra-Barberini. La imputata sosterrebbe d'essere stata ingannata dal Quattromani, ignorando ella il contenuto delle lettere ( affidatele da costui. In ciò non sappiamo quanto possa essere di vero; ma se i fatti che si asseriscono dalla imputata potessero esser provati, allora il Quattromani, codesto cieco paladino di una causa perduta, all'orribile delitto d'aver cospirato contro la libertà del proprio paese, aggiungerebbe l'infamia d'aver abusato della buona fede di una donna. I tribunali faranno la luce.
   Come una curiosità retrospettiva, notiamo che a tempo de'Borboni il Quattro-mani, cieco, era presidente di una Commissione edilizia.
   GAIETTE DV MIDI
   Mercredi 24 Janvier 4863.
   Il n'est bruit dans la Ville Eternelle que de I'arrestation de la princesse Sciarra-Colonna Barberini par les Piémontais Na-politaine d'origine et nièce du cardinal D'Andrea, la princesse est, par son mariage, une de plus grandes dames de Rome et d'Italie. Vous vous souvenez du fameux Sciarra qui frappa, à Anagni, de son gan-teletsacrilégela joue du grandBoniface VIII.
   la cour de Naples et les familles attachées au roi se sont peu émues de cette arrestation: c'est que la princesse Sciarra est très dévouée à la cause du prince Marat qui lui semble à tori ou à raison avoir plus d'avenir que celle de Francois II. Cette dame s'était rendue à Naples pour quelques jours; elle retournait à Rome en compagnie de 3on jeune fils, du précepteur de celui-ci et d'un baron napolitain, et était arrivée déjà à Isoletta, frontière pontificale, lorsque ce dernier, saisi d'une terreur panique pour des raisons que nous ne connaissons pas, abandonne tout-à-coup d'une facon peu che-valeresque sa compagne de voyage, et sau-tant à pieds joints de la voiture qui s'était arrétée à la douane, se metàcourir comme un fou pour atteindre plus vite l'autre extré-mité du pont où il savait ètré à l'abri de toute poursuite de la pàrt des Piémontais. On dit que cette fuite désordonnée, et qu'un peu de sang-froid eùt pu remplacer avan-tageusement, éveilla les soupeons des agens du roi galant-homme. En conséquence, on soumit la princesse Sciarra à une perquisition aussi brutale que les Piémontais eux-mémes, et qui ne s'arréta pas devant sa personne ni n'en respecta la pudeur. C'étaitune basse vengeance pour les procédés, pourtant si délicats des autorités pontificales avec Mme Mastricola, femme dupréfetde Rieti. Cette perquisition aurait livré au gouvernement piémontais des .papiers très importane, et surtout des lettres adressées au prince Lucien Murat par ses nombreux partisans de Naples. Le bruit court ici que l'invitation de mettre la princesse Sciarra en liberté vient d'ètre transmise par télégraphe de Paris.